Contenu du sac pour mon safari photo (suite)

Après le premier article rédigé avant le départ en safari photo, il était temps de vous fournir mes commentaires sur la manière dont ce contenu de sac photo devait être adapté ou mis à jour à partir de l’expérience acquise sur le terrain.

Sac photographique

En priorité, il faut considérer le matériel photo à emporter (avec une importance centrale donnée à l’équipement du photographe numérique que je suis).

  • Je suis totalement conquis par mon mon Lowepro Mini Trekker AW. Ce sac est ultra-configurable et très pratique à la fois à l’aéroport et pendant les déplacements (n’oublions pas qu’il s’agit de transport en 4×4).
  • Konica-Minolta

  • Je n’ai pas utilisé mon boitier de rechange (Minolta 9xi), mais je continue de conseiller d’en disposer à tout hasard…
  • Téléobjectif : je n’ai pratiquement jamais quitté le mon Sigma 400mm f/5.6 pendant tout le safari. C’est une focale assez idéale pour travailler au quotidien dans ces conditions. La luminosité n’a pas été un problème au Kenya, même si j’ai parfois choisi de monter le Minolta 200mm f/2.8 ApoG quand le soleil se cachait en fin de journée. Je regrette un peu de ne pas disposer d’un zoom de haut de gamme comme le 80-400mm VR f/4.5-5.6 D ED de Nikon ; parfois le cadrage en aurait été plus souple.
  • Note spéciale sur le Sigma 400mm f/5.6 : j’ai fait l’expérience des limites qui sont parfois atteintes avec un objectif ne provenant pas de la marque d’origine. Mon Sigma a souffert pendant ce safari : la peinture noire qui le couvre a commencé à se friper et à se décoller par endroits (les marquages en peinture blanche sont aussi partiellement effacés). Je pense qu’il s’agit d’un effet de la combinaison redoutable de la chaleur, de la transpiration et de la poussière. Je suis maintenant sûr que je ne pourrais jamais le revendre d’occasion…
  • Cartes mémoire et videur de cartes Flash : La combinaison d’un Compact Drive PD70X de 60 Go et de 2 cartes Flash 1Go (pour la redondance) est idéale. J’ai pu comparer à volonté les performances du Compact Drive avec les produits des autres photographes présents. Je ne l’échangerais pour rien au monde. Je pouvais vider une carte en quelques secondes en pleine séance de prise de vue sans inquiétude particulière.

Sac de voyage traditionnel

Dans mon sac, j’aurais dû être plus attentif à prévoir plusieurs vêtements à manches longues. Il vaut mieux une chemise pour protéger les bras contre un soleil plombant. Etant donné le climat au Kenya, il est même préférable de prévoir de la rechange si on ne veut pas se trimbaler avec une chemise horriblement crasseuse et poussiéreuse après quelques heures seulement.

Je n’avais pas pris mieux qu’une casquette pour protéger le crane, mais les chapeaux sont faciles à trouver sur place…

Autres

Je pense qu’il faut aussi emporter quelques autres choses utiles mais dont on ne se souvient pas forcément toujours :

  • Dans un camp en pleine brousse, je ne m’étais pas assuré de disposer d’une lampe (qui marche) ; c’était une erreur qui aurait pu être corrigée au « Vieux Campeur« .
  • Les lunettes de soleil se sont révélées totalement inutiles. Non faute de soleil (nous en avons eu à revendre), mais parce que passer continuellement des lunettes de soleil au viseur est absolument impossible. J’ai renoncé immédiatement.

Les propositions initiales n’étaient donc pas si mauvaises que cela et le safari au Kenya a pu se concrétiser dans de bonnes conditions. A votre tour de proposer vos compléments ou corrections.


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