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Encore un film allemand muet et en noir et blanc. F.W. Murnau a ici rendu une superbe adaptation du roman « Dracula » de Bram Stoker. Sorti sur nos écrans en 1922, on pourrait s’attendre à y trouver une version simplement sombre. En fait, vous y voyez un véritable chez d’oeuvre de l’horreur ou de la terreur qui est parfaitement resté à la hauteur des attentes d’un public du 21e siècle (au point que 55 ans plus tard, quand Werner Herzog crée son propre Nosferatu avec Klaus Kinski et Isabelle Adjani, il en reprendra le synopsis détaillé et certaines images).
Avoir vu tomber ce film dans le domaine public (et le trouver sur the Internet Archive) nous offre la possibilité de (re-)découvrir un pur chef d’oeuvre dont le rythme est tout à fait adapté à un film d’horreur même si les effets spéciaux et le sang sont passablement absent. Tout le mécanisme repose sur une lumière parfaitement maîtrisée et l’opposition (déjà) traditionnelle entre le jeu très lent et retenu de Max Schreck (Dracula, conte Orlok) et celui beaucoup plus animé des autres acteurs.
Pendant le film, il n’y a aucun suspense sur qui est le héros qui est le monstre. Conformément au roman original de Bram Stoker, le scénario s’empare de nous et nous donne tous les éléments de ce qui constitue aujourd’hui le mythe de Dracula.
Synopsis
Jonathon Harker est envoyé négocier en Transylvanie la vente d’un bien à un mystérieux conte Orlok. Celui-ci se révèle un monstre qui l’emprisonne et lui vole son sang et ses forces. Quand le conte se rend à Londres pour entrer en possession de son bien, il vient aussi à la rencontre de la jolie Nina Harker qui va elle aussi tomber victime de ses oeuvres. Jonathon s’échappe et revient à Londres, mais parviendra-t-il à empêcher Orlok de lui prendre aussi la belle Nina ?
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