Comment identifier les oiseaux ?

Après avoir pris quelques centaines (que dis-je ? quelques milliers !) de photos au Brésil, je me suis retrouvé avec un beau stock d’images dont certaines étaient bien faciles à étiquetter. Mais pour d’autres, et en particulier pour les oiseaux, le problème est rapidement de déterminer l’espèce qui a été photographiée. Plusieurs solutions se présentent au photographe amateur comme moi pour ne pas faire de trop grosses gaffes quand il s’agit de distinguer deux espèces de buses aux couleurs marrons, ou deux petits oiseaux gris-bruns, ou encore deux perruches vertes.

La première solution (qui reste sans doute la meilleure) consiste à demander à des experts. Vous pouvez allez dans l’université la plus proche, mais Internet a résolu ce problème par l’apparition de forums d’amateurs. Certains sont d’une expertise à faire pâlir les meilleurs experts. Nous y reviendrons. Mais il y a d’autres solutions.

J’ai résolu de travailler dans un premier temps par moi-même. N’ayant pas noté soigneusement les identifications faites par le guide qui nous accompagnait (note du rédacteur : résolution pour l’année prochaine, toujours respecter la première source d’information et… apporter un carnet lors du prochain voyage), il fallait trouver une source importante d’images qui permettrait de comparer mes photos avec les images de référence des animaux en question. Moyennant de disposer d’une petite idée de quels sont les animaux concernés, cela permet de faire un gros travail d’identification avec un taux d’erreur pas trop élevé (et parfois de se souvenir : « c’est vrai ! Noam avait dit que celui-ci s’appelait … »).

Pour les oiseaux du Brésil, j’ai utilisé deux sources principales : Arthur Grosset’s Birds et Oiseaux.net. Le premier en anglais est une mine étonnante de la part d’un seul individu. Le second est le travail d’un groupe d’amateurs francophones qui identifient, décrivent en français, photographient et organisent les oiseaux d’une région donnée.

Comme beaucoup de travaux Internet collaboratifs, il y a des trous, il s’agit d’oeuvre en cours et les « manques » sont parfois flagrants. Mais pour toutes les espèces courantes, endémiques et parfois même rares, l’information est très détaillées et passablement suffisante pour faire de l’identification. Il faut parfois se concentrer pour trouver les différences entre deux espèces (les commentaires du texte permettent parfois de repérer les petits détails distinctifs qui échapperaient à l’oeil sur les photos – la qualité peut être limitée dans certains cas).

Ajoutons en remarque que les changements récents dans les classifications, les noms et les regroupements mènent souvent à une certaine imprécision. Enfin, les noms variant sensiblement d’un pays à l’autre (pas seulement d’une langue à l’autre), il peut y avoir besoin de multiplier les dénominations pour s’y retrouver.


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