J’étais hier soir aux essais officiels de cette course automobile d’endurance que tout le monde connait : les 24 heures du Mans. C’est évidemment, l’occasion de sortir un appareil photo pour se dérouiller le déclencheur sur un spectacle à la fois très coloré, très changeant et passablement exigeant en matière de technique photographique. J’avais déjà exploré les 24 heures du Mans ces deux dernières années, mais je ne m’en lasse pas encore.
En chiffres :
- Plus de 600 déclenchements
- 160 images sélectionnées à toute vitesse (pour éliminer les erreurs et les ratés grossiers) dont environ 80 qui pourraient être de premier choix.
- moins de 10 très bonnes images.
- quelques images un peu originales.
Cliquer sur les imagettes pour les agrandir |
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Au final, je peux vous prédire qui va gagner dimanche : |
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Peugeot : fin des essais : |
Audi en situation difficile : |
Avec l’habitude, je peux donner quelques recommandations à ceux qui voudraient faire de même :
- Préférez les essais officiels : toutes les voitures sont de sortie, il est possible de se déplacer librement autour du circuit (contrairement à la course où votre billet vous limite beaucoup), le public est relativement limité et bon enfant.
- En une séance d’essais (de 16h à minuit), il est possible de faire un trajet intéressant entre « Maison Blanche » et le « pont Dunlop » pour une bonne variété de situations.
- Monopode (ou trépied vivement recommandé).
- 80-200mm : focale très utile, 100-400mm : gamme parfaite, mais l’ouverture risque d’être une limite.
- Les vitesses des bolides sont considérables. Même dans les meilleures conditions, en dessous de 1/500s, le piqué des photos est aléatoire ; les barquettes les plus rapides imposent 1 cran ou 2 de plus que les GT (plus lentes). Peugeot et Audi roulent vraiment très vite ; Porsche, Aston Martin, Lamborghini ont parfois l’impression d’être arrêtées à des vitesses pourtant considérables.
- Attention aux premiers plans : grillages et photographes pro sont omniprésents. Une grande ouverture permettra de les masquer, mais essayez de repérer les fentes dans les grillage qui sont destinées à la visibilité de pros (baissez-vous).
- Autofocus en mode continu, 3D ou AI-Servo. Ou alors passez complètement en manuel.
- Gardez l’œil ouvert : une sortie de route ne vous laissera pas le temps de faire des réglages. D’expérience, je suis bien placé pour une telle photo d’émotion pratiquement tous les ans ; il ne faut pas laisser passer le moment.
- Surveillez les signaux des commissaires de piste pour anticiper : drapeau bleu pour les dépassements (photos plus dynamiques), avertisseur sonore à l’entrée au stand,
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