Le bateleur des savanes est très facile à reconnaître en vol, même pour un ornitho amateur comme moi.
Tout d’abord, le bateleur n’a pas de queue (regardez bien : les pattes sont bien plus longue que son tronçon de queue). Comme cet appendice sert normalement à l’orientation du vol, il a bien fallu compenser et le bateleur a le bout des ailes extrêmement flexible. C’est une combinaison presque unique chez les rapaces.
Ensuite, l’adulte est très reconnaissable à cause des couleurs de ses ailes et du rouge de sa face (et de ses pattes).
Mais alors que de photographier un aigle est parfois un peu difficile (j’ai plein de mauvaises images à jeter, mais j’ai encore plus d’images que je n’ai même pas réussi à mettre dans la boîte), il y a une situation qu’il faut saisir à tout prix : deux aigles.
Au début, j’ai pensé que l’adulte se contentait d’enseigner le vol au juvénile et qu’ils volaient de concert, en formation serrée. Mais, ensuite, je n’ai plus pensé et j’ai déclenché en rafale quand le juvénile à commencé à jouer avec l’adulte.
Morale photographique de cette histoire : il faut toujours avoir un appareil photo avec soi ; il faut toujours être prêt à déclencher quand l’inattendu se présente.
Bateleur des savanes (Terathopius ecaudatus), Bateleur.
Moremi National Park, Botswana.
Mai 2010.
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