Depuis quelques semaines, en France, les lieux publics sont interdits aux fumeurs de cigarettes et de cigares. Bien sûr, cela a changé beaucoup de choses pour bien des commerces. Mais je découvre qu’il y a un lieu où cela a eu un effet négatif (ou faut-il dire qu’un effet négatif a remplacé un autre effet négatif) : les boites de nuit.
Ces lieux qui ont longtemps été réputés pour leur caractère enfumé (les yeux qui piquent, la vue qui ne porte qu’à quelques mètres, etc.) sont maintenant exempt de tabac. Conséquence redoutable : l’odeur omniprésente de la fumée cachait une réalité maintenant parfaitement claire, l’odeur de transpiration de tous ces corps agités de soubresaux plus ou moins mécaniques. Faudra-t-il recourrir aux drogues dures pour tenir et oublier l’environnement ainsi perceptible ?
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