Il est exact qu’en me rendant au cratère du Ngorongoro j’escomptais bien voir des rhinocéros noirs (c’est l’un des quelques endroits où ils sont encore visibles en liberté, et l’un des rares endroits où ils sont protégés d’une extinction pourtant presque certaine à court terme). Mais je ne m’attendais pas à rencontrer ces rhinos noirs en pleine journée (au plus chaud, donc au moment où l’air est agité de fluctuations thermiques fortes ; quand le soleil est vertical et marque les animaux d’ombres traitresses pour le photographe).
Alors, même si la distance était indécente, l’air agité de mirages comme en plein Sahara, j’ai quand-même décidé de déclencher. Je savais que l’image ne serait pas de bonne qualité et qu’elle serait fortement déformée. Mais je ne pensais pas obtenir ce rendu qui fait penser à une petite aquarelle, sans même utiliser Photoshop. Un rhino en peinture…
Les leçons à en tirer pour un photographe :
- Il faut toujours avoir son appareil photo sur soit.
- Il ne faut pas renoncer devant la difficulté ; il est peut-être temps d’expérimenter des choses nouvelles.
- Il ne faut pas éliminer les « photos ratées » simplement au jugé depuis ce que l’on voit sur le LCD à l’arrière de l’appareil (je ne voyais que des images floues et peu attirantes).
Rhinocéros noir (Diceros bicornis, Black rhinoceros).
Tanzanie, Ngorongoro Conservancy Area, mars 2013.
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